Réduire une anxiété

L’anxiété est un sentiment d’insécurité douloureuse, la crainte d’un éventuel danger. C’est un état intérieur latent, indéfinissable et qui peut s’accompagner de sensations physiques : modification du pouls, pâleur, sécheresse de la bouche, moiteur des extrémités, oppression thoracique, boule dans la gorge, etc.

Lorsque l’anxiété devient incontrôlable, perturbant les actes de la vie quotidienne, il devient nécessaire d’y apporter une réponse avant qu’elle ne s’installe durablement.

La demande des patients porte le plus souvent sur un allègement des symptômes. Ils voudraient voir leur anxiété se calmer sans l’aide de médicaments. Quelques-uns désirent aussi connaître les vraies raisons, internes et/ou externes, de ce symptôme-maladie. L’hypnose permet d’explorer les possibilités et de résoudre les blocages qui apparaissent.

Préparation d’examen

L’approche d’un examen scolaire, professionnel ou de conduite automobile peut engendrer une vive anxiété quasi paralysante.

La souffrance provient d’une anticipation dramatisante et d’une visualisation avec focalisation sur l’image de l’échec. La personne se fait un film, un scénario d’une déroute possible. La fixation mentale centrée sur ces pensées produit une cascade anxieuse. Le remède quasi-instantané à cette anxiété est d’être à ce que l’on fait et de laisser venir le plaisir qui en découle.

Ronger ses ongles – sucer son pouce

Une expression courante de l’anxiété consiste à se ronger les ongles. Cette habitude cesse habituellement vers l’âge de dix ans. Elle persiste parfois à l’âge adulte. Cependant, il n’est pas rare que ce comportement canalise toute l’anxiété du sujet au point que celui-ci mange sans relâche ses ongles, la peau tout autour, allant jusqu’à se blesser, se faire saigner.

Au-delà de 4-5 ans, s’endormir en suçant son pouce expose à de sérieux problèmes dentaires et buccaux. Les dents poussent mal et de travers, le palais se déforme et se creuse, la prononciation est altérée. Vers l’adolescence, ce comportement finit par provoquer plus de soucis que d’avantages pour l’enfant, qui sollicite ses parents afin de trouver un traitement.

Ces deux problèmes se situent entre l’habitude et l’obsession. Ils apparaissent comme des gestes rituels qui rassurent, dévient temporairement l’anxiété et témoignent d’une fidélité ou d’une nostalgie à l’enfance.

Chez l’adulte, le geste de ronger les ongles ou les peaux, parasite toutes les activités du quotidien selon l’ennui et la dose de stress. Ce qui motive la consultation est la honte d’avoir des doigts abîmés ou le plaisir d’avoir de jolis doigts après une semaine d’abstinence. L’entourage reproche souvent ces gestes compulsifs peu esthétiques. Certaines personnes éprouvent une obsession si envahissante que le tic s’en trouve renforcé.

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